Régime foncier
Vous louez un bien immobilier non meublé ? Les revenus générés sont alors soumis à l’impôt selon la fiscalité des revenus fonciers. Deux régimes sont alors envisageables : le régime micro-foncier et le régime réel.
Choisir entre régime réel et micro-foncier
Les experts ElisaVie sont prêts à vous conseiller sur le choix de votre régime foncier.
C’est simple : le régime réel d’imposition s’applique obligatoirement aux propriétaires dont les revenus fonciers sont supérieurs à 15 000 € par an. L’avantage de ce régime ? Il est possible de déduire les charges.
Si vous êtes propriétaire, vous savez que les charges peuvent être nombreuses. On compte notamment :
- Les charges liées à l’exploitation du bien (frais d’agences, primes d’assurances, charges de copropriété, taxe foncière…)
- Les charges liées aux intérêts d’emprunts
- Les charges liées aux travaux de réparation, d’entretien et d’amélioration
Vous l’aurez compris, plus les charges sont importantes, plus le régime réel est intéressant, grâce à la possibilité de les déduire des impôts sur le revenu.
Si les revenus locatifs sont inférieurs à 15 000 € par an pour l’ensemble du foyer fiscal, le propriétaire a alors le choix : opter pour le régime réel ou bien pour le régime simplifié qu’est le micro-foncier. Sachez cependant que ce dernier est incompatible avec certains dispositifs (Pinel, Besson, Borloo, Périssol…) ou encore si le bien loué est inscrit aux monuments historiques.
Alors pourquoi choisir le régime micro-foncier ? Dans ce cadre, le propriétaire bénéficie d’un abattement de 30 %, c’est-à-dire qu’il ne sera imposé que sur 70 % des revenus fonciers bruts. Les charges réelles ne pourront dans ce cas pas être déduites. Ce régime est donc intéressant si les charges déductibles sont inférieures à 30 % des revenus bruts.
Vous hésitez et avez besoin de conseils ? En faisant appel aux experts d’ElisaVie, vous bénéficiez de leur expérience et de tout leur savoir-faire pour vous guider sur ce choix de régime.
